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Conséquences de la non parfaite réplicabilité des risques sur l'évaluation des primes de risque en IFRS et MCEV


Groupe de travail ISFA - 2007/2008


Etudiants : Olivier GIVAUDAN, Tan Duy NGUYEN, Pierrick SOUTIRAS
Encadrement : F. PLANCHET, P. THEROND

Description

L'objectif de ce travail est de décrire précisément et rigoureusement la démarche permettant de quantifier les primes de risque supplémentaires conséquences de l'imperfection des marchés financiers et de la non réplicabilité des risques d'assurance.

Les flux associés à un risque financier sont (notamment dans un cadre MCEV ou IFRS) actualisés au taux sans risque.

On peut alors montrer par un argument d'absence d'opportunité d'arbitrage que le taux d'actualisation que l'on doit utiliser pour des flux associés à un risque mutualisable est le taux sans risque, autrement dit que la prime de risque est dans ce contexte nulle.

Toutefois ceci n'est vrai que si la mutualisation est suffisante, et dans le cas d'une mutualisation partielle, l'investisseur peut exiger une telle prime.

En effet, du fait d'obligations réglementaires ou d'une règle de gouvernance, on peut imaginer que le capital requis pour la couverture des engagements soit fixé à un niveau tel qu'il permette une notation AA par les organismes spécialisés. Le capital immobilisé est supérieur à l'évaluation best estimate que l'investisseur en ferait a priori.

Plus généralement :

- ou bien on est dans le cadre d'une idéalisation d'un flux de passif réplicable (que l'on peut reproduire avec des actifs pour être couvert quel que soit la réalisation de l'état du monde). On est alors capable d'éliminer le risque en investissant à la date 0 un montant dans un portefeuille d'actifs ensuite géré sans rajouter de mise (il est autofinancé). Dans cette situation le taux d'actualisation à utiliser est le taux sans risque (puisque finalement tout se passe comme si on faisait un investissement sans risque)

- ou bien on ne rentre pas dans ce cadre ; alors il y a débat sur le taux d'actualisation, qui va pouvoir être supérieur au taux sans risque pour refléter le coût de la prise en compte de ces imperfections.

>> Consulter le rapport

Bibliographie

PLANCHET F., THEROND P. [2007] "Mesure et gestion des risques d'assurance Analyse critique des futurs référentiels prudentiel et d'information financière", Paris : Economica