Quelques estimations de la VaR d’un portefeuille de négociation bancaire

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Domaine(s)Mémoire
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Type de document Mémoires
sociétéCNAM
Auteur(s) GRAPPIN B.
Numéro
Date de référence 07/08/2010


Résumé

Depuis le premier accord de Bâle de 1988 sur l’exigence de fonds propres faite aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, au fil des crises bancaires le régulateur a revisité une législation dont le corpus vise à présent l’assurance au travers le projet Européen Solvency II. Sous la pression des objections des banques au début des années 1990 quant à la pertinence de continuer à appliquer des formules standards à une heure où perçait le concept de Value at Risk et la puissance de calcul croissait exponentiellement, a été fait le choix de permettre aux acteurs d’opter pour des modèles internes exploitant ces nouveautés. L’objet de ce mémoire est dans une première partie d’offrir un tour d’horizon des techniques de simulation pour mettre en oeuvre des modèles internes disponibles vingt ans après les travaux des pionniers et, plus particulièrement, de faire un focus sur les avancées touchant la génération de nombres aléatoires, les techniques de simulation et les mesures de risques. Dans une seconde partie sont présentées les grandes lignes de la règlementation assurantielle en vigueur en France (avant la fusion des autorités de contrôle bancaire et assurantielle au sein de la nouvelle Autorité de Contrôle prudentielle en mars 2010) et les mutations en cours consécutives aux projets Européens d’exigence de fond propre Solvency II et aux travaux relatifs aux normes comptables IAS/IFRS. Enfin la dernière partie présente plusieurs méthodes de calcul de la Value at Risk 10 jours exigée pour couvrir le portefeuille de négociation bancaire. Ce dernier regroupe les opérations de court terme des établissements de crédit et des entreprises d’investissement par opposition à celles de long terme regroupées dans leur portefeuille bancaire. Cette Value at Risk présente l’intérêt d’être l’objet d’innovations parfois reprises dans le corpus de la législation assurantielle et bancaire.

Abstract

Since the first Basel Accord issued in 1988 on financial institutions capital requirement, successive crises led the Basel Committee to enlarge its risk management framework. European Union that has already implemented these Accords is now adapting its risk management framework to the Insurance industry with Solvency II project. In the early 90’s, the bank raised objection to regulator about the use of standard formulae to define their capital requirement at a time when Value At Risk was thriving in the industry and calculating capacity growing exponentially. Finally the 1996 amendment to the first Accord let them opt for their own internal models instead of the old fashion standard formulae to compute their trading book capital requirement. The purpose of this dissertation is to give a general survey on the state of art in the simulation methods available to implement internal models 20 years after the pioneers’ works; with a particular focus in the first section on last developments in random numbers generators, simulation methods and risk measures… The second section presents main lines of the laws in force in the French insurance industry (before the France’s Prudential Control Authority establishment that merges existing structures for surveillance of banks and insurance companies in mars 2010) and the changes to come with Solvency II project and International Accounting Standards adoption process by the European Union. The last section presents parametric and non parametric methods for calculating the value at Risk 10 days required to estimate the bank trading book capital requirement. The trading book gathers investment bank positions detained for short-term operations whereas the Bank portfolio gathers medium and long-term operations subjected to a separate capital requirement. The bank trading book on frontline with markets has always been subjected to a more sophisticated regulation often generalized to the bank portfolio and the insurance regulation. These works concludes that great improvements made in random numbers’ generation, simulations methods, calculating capacities, risk measures, mask the blindness of available back testing methods applied to extreme risk measures introduced by VaR 99%, 99,5%... and the poverty of methods dealing with complex dependencies models. And so the controls authorities must continue to both encourage players to improve their internal risk models and remind them their can suspend their public service agreements and transfer their insurance or credit portfolios

Mémoire complet

> B.GRAPPIN.Mémoire.2010.07.01.pdf

Lien permament : https://www.ressources-actuarielles.net/C12574E200674F5B/0/0F253C3A1BD36030C12577350071ADE7