Sépia
Séminaire du 23/04/2013
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Pratique de l’ORSA : outils et organisation


L’autoévaluation, menée dans le cadre de l’ORSA, doit démontrer l’efficacité et la prudence de la gestion de l’activité et doit évaluer les besoins de solvabilité de la compagnie. Son déroulement dépend de la gouvernance et de la bonne organisation des fonctions et processus de l’entreprise. De par sa dimension qualitative et l’introduction d’éléments complémentaires au pilier 1, L’ORSA permet de prendre du recul en utilisant de nouveaux indicateurs et scénarios pour créer un véritable cadre de décision. On établit ainsi le cycle de calcul du profil de risque sur lequel on applique l’appétence pour le risque en fonction de la stratégie et tous les éléments de contrôle et de gestion pour en assurer la bonne exécution.


Objectif de la journée

Apporter un éclairage et des outils pour la gestion de l’ORSA en assurance vie et non vie.

Programme

8h45 Accueil et café

Matin

1- Cadre de la gestion des risques pour l’ORSA – Jean-Francois DECROOCQ (VaRM)

L’ORSA se matérialise par un rapport qui doit être le reflet d’un processus d’autoévaluation. S’il faut décrire les différentes étapes de l’élaboration du rapport, celui-ci doit refléter différents aspects de la gestion et de la solvabilité de l’entreprise. Nous abordons les différentes étapes à mettre en place et une partie plus large sur la définition de l’appétence pour le risque et du cadre de décision et l’impact sur l’organisation.

Après-midi

2- ORSA non vie – Frédéric Planchet (ISFA - Prim'Act)

Dans le cadre de l’ORSA, l’entreprise d’assurance doit prouver au régulateur qu’elle est en mesure d’intégrer les contraintes réglementaires associées aux objectifs du plan stratégique. Elle doit en particulier le convaincre :
- de sa capacité à couvrir l’exigence minimale de marge avec une probabilité suffisante ;
- de sa capacité à augmenter ses fonds propres le cas échéant.

Pour répondre à ces demandes du régulateur, il convient donc de projeter le bilan sur l’horizon du plan stratégique, ce qui est un exercice potentiellement complexe.

On propose ici une approche robuste et opérationnelle pour mesurer l’incertitude sur le taux de couverture des engagements prenant en compte les principales sources d’incertitude :
- le risque de tarification et de provisionnement
- le risque financier
- le risque business

Le modèle proposé s’appuie sur un cadre général décrit dans Guibert et al. [2010] auquel une dimension temporelle est ajoutée.

3- Mise en place d'un processus d'ORSA dans le cas de contrats d'épargne en euro Marc Julliard (Optimind- Winter - ISFA )

L'une des difficultés majeure relative à la mise en place d'un processus d'ORSA sur les contrats d'épargne en euro consiste à appréhender la dynamique prospective des passifs d'assurance.

L'approche des simulations dans les simulations ne fournissant pas une réponse adéquate à cette problématique, cet exposé s'attachera à présenter une description synthétique des alternatives envisageables (Curve Fitting, Least Square Monte Carlo, Replicating Portfolio, ...) et une mise en oeuvre concrète basée sur une approche de stress test à dire de modèles.

17h30 Fin de la session

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