SAUNIER M.

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L'actualité économique et réglementaire des entreprises d'assurance vie -épargne et prévoyance- intensifient la réflexion de l'arbitrage entre rentabilité et risque/capital. Dans ce contexte, la réassurance se révèle d'une utilité toute particulière en présentant une alternative (en sus de son rôle traditionnel) tant à l'augmentation des rendements par l'accroissement de la prise de risque qu'au financement des exigences en capital via les marchés financiers. Nous cherchons, dans le cas d'un portefeuille de prévoyance, à observer les effets de la réassurance sur diverses mesures de risque et de rentabilité connues, et à en optimiser les niveaux pour des contraintes de structure et réglementaires. Cela nous conduit à définir précisement une structure de réassurance, les paramètres que nous faisons varier, puis leurs effets sur nos indicateurs afin d'obtenir les frontières efficientes pour chaque combinaison de mesures de rentabilité et de risque.