Passif social, construction du portefeuille d’investissement et couverture du risque de taux

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Domaine(s)Mémoire
formation(s)CNAM () / resp.: / intervenant:
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Type de document Mémoires
sociétéSGAM
Auteur(s) PIERRE S.
Numéro
Date de référence 03/31/2010

Résumé


La réplication des flux du passif à l’aide d’un portefeuille obligataire ne suffit pas en pratique à couvrir financièrement les engagements de type passif social que les entreprises portent dans leur bilan (il s’agit de dettes qu’elles ont contracté vis-à-vis de leurs salariés) : la liquidité des obligations de maturité lointaine, la précision de l’évaluation des passifs basée sur des hypothèses revues à intervalle régulier, le réinvestissement des coupons sont les éléments qui empêchent cette approche simple d’être la solution à ce problème d’adéquation actif-passif. Ce mémoire présente une approche de la couverture de passif qui résout les problèmes résumés ci-dessus. L’actif est constitué d’un portefeuille de couverture de type taux (obligations ou dérivés) couplé à un portefeuille de rendement. Cette architecture permet une flexibilité suffisante pour permettre à l’actif de s’adapter aux mise à jour de la valeur des engagements lors de la revue des hypothèses actuarielles ayant permis leur évaluation. Nous rappellerons les techniques actuarielles et le contexte réglementaire dans lequel se situent les passifs sociaux. La couverture du risque de taux(le risque principal) est réalisée à l’aide de la technique de bucketing de sensibilité qui permet de construire une couverture liquide à l’aide d’un nombre d’instruments paramétrable. Ce nombre d’instrument agit littéralement comme un curseur pour contrôler la précision de la couverture. La précision de la couverture peut être diminuée afin de dégager un excédent de budget qui peut être consacré à la production d’un surplus de rendement ; ce surplus permet de financer les pertes dues aux risques pour lesquels il n’existe pas de marché où trouver des instruments de couverture. Le portefeuille de rendement est construit par optimisation numérique du compromis rendement-risque :

- Les rendements sont obtenus à l’aide du modèle de Black-Litterman
- Le risque est évalué dans le modèle GARCH EWMA
- L’optimisation est réalisée grâce à un algorithme distribué de recherche d’extrema globaux à l’aide d’un essaim de particule, PSO.

Mémoire complet

>mémoire-Steve-NicolasPierre.pdfmémoire-Steve-NicolasPierre.pdf

Lien permament : https://www.ressources-actuarielles.net/C12574E200674F5B/0/281C3604E88E68B7C125763A00171BAB